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xxvj Les Spectacles de la Foire.
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Mais la Comédie-Française et la Comédie-Italienne veillaient, et, invoquant de nouveau les sentences du Châtelet, les arrêts du Conseil et les arrêts du Parlement, elles obtinrent une fois encore la suppression de i'O-péra-Comique, qui fut fermé pendant deux années.
En 1724, un marchand de chandelles, nommé' Maurice Honoré, qui avait appris l'art du théâtre en percevant, pour le compte de l'Hôtel-Dieu, le droit des pauvres à la porte des théâtres forains, obtint le rétablissement et le privilège de l'Opéra-Comique et l'exploita trois ans. Aprés lui se succédèrent comme directeurs de ce théâtre, Florimond-Claude Boizard de Pontau (1728-1732), Mayer Devienne (1732-1734), Boizard de Pontau de nouveau (1735-1742), Jean-Louis Monnet (1743) et Charles-Simon Favart (1744). L'administration de ce dernier fut florissante, mais ne dura qu'une seule'année, et de 1745 à 1751 le théâtre de l'Opéra-Comique fut encore une fois fermé. Son local, demeuré vide, servit pendant un certain nombre de foires aux exercices de diverses troupes pantomimes. Ce fut seulement en 1752 que Jean-Louis Monnet en obtint la réouverture. En 1758, Favart, en société avec Moet, Corby, Dèhesse et Coste de Champeron, reprit la direction de ce théâtre qu'il sut amener au plus haut degré de prospérité, lorsqu'enfin, en 1762, après de longues démarches, la
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